‘On va vers Compostelle comme on va vers un miracle’

Álvaro Cunqueiro

‘Les géographies imaginaires’

‘Saint-Jacques de Compostelle est une création surprenante. Elle est née d’une étoile qui indiquait une tombe et elle a fleuri sur ce sépulcre. Dans tous les cas, il faut parler d’une oeuvre ouverte, avec des pagnes de chronologie en spirale qui se chevauchent comme les pétales d’une rose énigmatique’

Manuel Rivas

Présentation du film ‘La Rose de Pierre'

‘... tu sais bien qu’à peine arrivés à Compostelle, tous nos péchés seront pardonnés, même ceux que nous ignorons. (...) Car à la fin de notre voyage nous nous verrons nous-mêmes comme des nouveaux-nés. Nous verrons le monde invisible’

Jesús Torbado

‘Le pèlerin’

‘J’ai toujours cru, et je crois toujours, qu’il n’existe dans le monde une place plus belle que celle de Sienne. La seule qui m’a fait douter est celle de Saint-Jacques de Compostelle, à cause de son équilibre et son air juvénile, qui ne permet pas de penser à son âge vénérable, mais qui semble avoir été construite la veille par quelqu’un qui aurait perdu la notion du temps. C’est une ville vivante, envahie par une foule de joyeux étudiants turbulents, qui ne lui donne pas même une seconde pour vieillir. Dans les murs intacts, la végétation se fraie un chemin entre les fissures, dans une lutte implacable pour survivre à l’oubli, et l’on peut trouver à chacun de nos pas, comme si c’était quelque chose de normal, le miracle des pierres fleuries’. 

Gabriel García Márquez

‘Voyant la pluie en Galice’. El País

‘‘(...) et en voyant la ville depuis la promenade de la Herradura, elle ressemble à un grand bois sombre en pierre, se distinguant sur la verdure souriante de la campagne’.

Miguel de Unamuno

‘Aventures et visions espagnoles’

‘Je reconnais la porte principale de la Cathédrale très facilement (...) et je crois que je l’aime encore plus et qu’elle signifie encore plus pour moi que n’importe quel bâtiment du monde’.

Ernest Hemingway

‘The Cardinal picks a winner’ Le Cardinal choisit un gagnant

‘La pierre aussi, s’il y a des étoiles, vole / Sur la nuit ciselée et froide / poussez, iris jumeaux d’audace / poussez, luttez tours de Compostelle’.

Gerardo Diego

‘Face aux tours de Compostelle’

‘Rose mystique en pierre, fleur romane et rude, comme à l’époque des pèlerinages, conserve une grâce innocente de vieux latin en rimes. Jour après jour, la prière de mille ans renaît dans le tintement de ses cent cloches, à l’ombre de ses portails avec des saints et des mendiants, dans le silence sonore de ses parvis avec des fleurs franciscaines entre les joints de ses dalles (...).’

Ramón del Valle Inclán

‘La lampe merveilleuse’

‘Il pleut à Saint-Jacques de Compostelle / mon doux amour. / Camélia blanc de l’air/ brille au milieu du soleil./ Il pleut à Saint-Jacques de Compostelle/ dans la nuit obscure./ Herbes d’argent et de rêves/ couvrent la lune vide’. Qui était le poulain en pierre /à la porte même du rêve '/ Et la lune ! Et la lune !/ sur la Quintana dos Mortos ! 

Federico García Lorca

‘Six poèmes galiciens’

‘Saint-Jacques de Compostelle, mer de pierre / frémissant dans le vent’

Celso Emilio Ferreiro

Oeuvre complète

‘A la lumière du soleil, la Jérusalem de l’Occident (…) semble vénérable et pacifique, sans austérité ni hésitation ; mais dans les longues nuits d’hiver, quand dans les rues étroites l’obscurité s’épaissit et l’énorme ombre de la Cathédrale se projette sur le sol de la Quintana dos Mortos, et l’horloge compte les heures avec une langue en bronze et que la lune verse des ondes vaporeuses de lumière sur les tours trempées, l’impression que produit Saint-Jacques de Compostelle est solennelle’.

Emilia Pardo Bazán

‘Pascual López. Autobiographie d’un étudiant en Médecine’

‘...(...) maintenant je me méfierai à tout jamais de ce que cachent les ombres et les pierres de ma ville, si …enclines……, par ailleurs, à attirer les tempêtes’

Suso de Toro

‘Treize Coups de Cloche’

‘Compostelle se développe autour de la cloche. La cloche crée tout jour après jour, siècle après siècle, tout en donnant simplement l’heure. Et le brouillard est le chaos d’où la cloche tire les choses’. 

Gonzalo Torrente Ballester

‘Compostelle et son ange’

‘Au revoir!' ...Quand je reviendrai, si je reviens, tout sera à sa place: les mêmes monts noirs et les mêmes aubades, du Sar et du Sarela se regardant dans leurs eaux; les mêmes champs verts, les mêmes tours sombres de la Cathédrale sévère scrutant le lointain...’

Rosalía de Castro

‘Follas Novas’Jeunes feuilles

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Citations